Préserver les services rendus dans les centres urbains par les milieux naturels. Prendre en compte les liens qu’offrent les tissus pavillonnaires entre les milieux naturels agricoles et forestiers franciliens et les bois et parcs parisiens.
Retrouver des connivences avec les îles et la France en Île-de-France.
Les iles pour leurs spécificités en matière de biodiversité et comme emblème pour porter les milieux humides, le lit majeur des cours d’eau, les nappes phréatiques, la fraicheur de l’air dans les problématiques urbaines. Les îles d’Île-de-France sont la base d’une « renaissance écologique » de la région.
Le territoire national pour son apport à la métropole et pour ne pas en rester à l’échec du prétendu « ruissellement » du développement de la métropole vers la province. La métropole s’affaiblit en s’orientant seule directement vers le monde.
Spécifier l’aménagement autour de chacune des gares du Grand-Paris-Express au regard des caractéristiques des sites où elles s’inscrivent. Mettre ainsi à la disposition du plus grand nombre de franciliens les richesses patrimoniales et naturelles propres à ces sites.
Caractériser les demandes actuelles et futures des habitants et des usagers.
L’exode rural, la baisse des prix de l’immobilier à Paris, la recherche d’authenticité, de local et de bien-être y compris au travail, la crainte des pandémies, ne sont pas temporaires.
A l’ère de l’anthropocène, les questions environnementales doivent être portées par les hommes. Ceux-ci résidant majoritairement en ville, nous ne pouvons plus ignorer le rôle joué par les documents d’urbanisme.
Certaines communes d’Île-de-France préservent mieux que d’autres par leur urbanisme, l’habitat des différentes espèces, la vie dans les sols, la richesse végétale tout en ménageant l’habitat des hommes. Profitons de leur expérience.
Christian Collin
Président de Val-de-Marne Environnement